Quelques techniques de torture du Moyen-Âge et de la Renaissance
La manivelle intestinale
Comme son nom l'indique, cette torture a été inventée pour les boyaux... Le condamné était allongé sur une table, une incision était ensuite pratiquée au niveau de son abdomen. Un crochet, lui-même relié à une manivelle, était positionné sur son intestin grêle. Le bourreau pouvait activer la manivelle à sa guise, l'intestin était lentement arraché du ventre de la victime.
L'araignée espagnole
Technique de torture inventée pour les femmes, l'araignée espagnole est un instrument mis au point dans le but de mutiler les parties charnues du corps, notamment les seins. L'outil était chauffé à blanc puis fixé sur la chair, la victime était ensuite suspendue, ce qui amplifiait la souffrance et les saignements, et pouvait entraîner la mort.
La torture par l'eau
Le condamné était allongé et était forcé de boire une grande quantité d'eau : six litres pour la petite torture, douze pour la plus grave. S'il se débattait ou refusait de boire, le bourreau lui déchiquetait la bouche avec une pince en fer. Bien sûr, tout était pensé : l'urètre et l'anus étaient volontairement noués et bouchés. La victime mourait étouffée, et pouvait même exploser.
La torture de l'eau (qui consistait à attacher la personne sur un support avec un centre surélevé puis à lui faire absorber de grandes quantités d'eau de manière continue pour qu'elle ne puisse pas respirer normalement), l'eau pouvait également être salée ou remplacée par du vinaigre.
Cela pouvait aussi provoquer l'éclatement de cellules sanguines, des hémorragies internes, et tout ce qu'il s'en suit.
Au Moyen Âge, on infligeait ce supplice dans le cadre de la "question", temps du procès où l'accusé était torturé - sans que sa vie soit mise en péril - pour obtenir ses aveux ou le nom de complices. Le dénommé Dimanche le Loup, jeune membre de la bande de malfaiteurs dite des Coquillards qui terrorisait la région de Dijon, put l'expérimenter en 1455. Le prévenu était ligoté et on le forçait à boire jusqu'à la suffocation. Malgré ce traitement, Dimanche le Loup ne dénonça aucun de ses camarades.
On pouvait aussi chercher à provoquer l'impression de noyade. Le supplicié était alors maintenu allongé, la tête plus bas que les pieds et couverte d'un linge sur lequel on versait de l'eau en abondance, ce qui provoquait chez lui un intense sentiment de panique. La simulation de noyade, obtenue ainsi ou simplement en maintenant le suspect sous l'eau dans une baignoire, fut pratiquée par la Gestapo pendant la Seconde Guerre mondiale et des militaires français au cours de la guerre d'Algérie. Le waterboarding a aussi été infligé par la CIA à nombre de prisonniers à Guantanamo, après le 11 septembre 2001. Selon un rapport rendu public, Khalid Sheikh Mohammed, l'un des cerveaux des attentats, a subi 183 simulacres de noyade en 2003.
La scie
Technique prisée par les luthériens, la personne condamnée était suspendue par les pieds. Le bourreau sciait très lentement la victime en commençant entre les deux jambes. Bien sûr, la position n'était pas anodine : la tête en bas permettait au sang d'alimenter le cerveau, et donc de rester conscient.
Le briseur ou broyeur de genou
Le briseur ou écarteur de genou était une méthode de torture principalement utilisée par l'Inquisition espagnole. Le genou du condamné était positionné entre deux barres en bois munies de grands clous. Afin d'obtenir des confessions, ils resserraient les barres avec une vis, et rendaient la victime invalide. Cet instrument était parfois utilisé sur d'autres parties du corps, comme les bras.
L'écartèlement et l'élongation, ou lit romain, ou le Tortionnaire
Utilisé comme moyen d'exécution pour les crimes graves, comme les régicides, l'écartèlement consistait à attacher les quatre membres du condamné à des cordes, elles-mêmes attachées à des chevaux. Lorsque ces derniers partaient au galop, les bras et les jambes étaient bien évidemment arrachés du corps humain.
L'écartèlement (cette peine en France était réservée aux criminels de lèse-majesté, après avoir tenaillé la victime au gras des jambes, des bras et des mamelles on versait sur ces plaies ouvertes du plomb fondu, de la poix mêlée de cire et de résine enflammées, et de l'huile bouillante. Puis on brûlait la main droite au souffre avant de la couper, et on attachait les quatre membres du supplicié à des chevaux qui le démembraient. Pour faciliter l'opération le bourreau cisaillait parfois les muscles et les tendons).
L'écartèlement (par élongation, ou lit romain) était également un moyen de torture judiciaire. La victime était positionnée sur un chevalet : une table avec deux cylindres à chaque extrémité de celle-ci. Les membres étaient reliés par des cordes aux cylindres. Ces derniers étaient activés aussi lentement que possible. Parfois, les tables étaient munies de lames pour couper le dos du condamné. Il mourait dans une atroce souffrance, d'asphyxie ou d'une crise cardiaque. Les tortionnaires n'hésitant pas à couper les muscles pour éviter une trop rapide dislocation.
L'empalement
L'empalement (qui consistait à enfoncer un pieu de bois par le fondement du condamné jusqu'à environ soixante centimètres puis à le redresser et le planter en terre et le laisser s'empaler tout seul au gré des convulsions qui l'agitaient).
L'âne espagnol ou séparateur infernal
Instrument également prisé par l'Inquisition catholique, l'âne espagnol est une forme de torture particulièrement sadique. Le condamné devait s'asseoir à cheval sur une structure en forme de V inversé. Le bourreau lui attachait des poids aux pieds, la victime finissait ainsi coupée en deux.
Le berceau ou chaise de Judas, ou bouc/broc des sorcières
Le bouc des sorcières est un supplice qui part du même principe que l'empalement mais qui ne donnait pas la mort directement.
Le berceau de Judas, ou chaise de Judas était une technique prisée lors de l'Inquisition pour obtenir des aveux. Le condamné était tiré vers le haut et positionné sur un siège très spécial, en forme de pyramide, la pointe placée au niveau de l'anus ou du vagin. Il était ensuite descendu très lentement grâce à des cordes. L'orifice s'étirait, le bourreau pouvant accentuer la douleur en relevant le condamné et en le faisant tomber sur la pointe lourdement, ou même en le balançant. La victime mourait empalée ou succombait à une infection.
La poire d'angoisse
Le châtiment de la poire d'angoisse était infligé à plusieurs types de personnes durant l'Inquisition. L'instrument s'apparente à une boule qui peut s'élargir grâce à une vis. Elle permettait de punir les homosexuels, les femmes soupçonnées d'avoir couché avec le diable, ou encore les menteurs et les blasphémateurs. Placée dans la bouche, l'anus ou le vagin, la poire d'angoisse pouvait faire exploser le crâne si elle était ouverte rapidement.
La fourchette de l'hérétique
Ce petit instrument était utilisé comme moyen de torture pendant la Renaissance. Il s'agissait d'une fourchette avec des pointes aux deux extrémités, elle était attachée autour du cou du condamné, afin que les pointes touchent la gorge et le sternum. Le but de ce petit outil : priver la victime de son sommeil, elle était en effet accrochée au mur de façon à ce qu'elle ne puisse pas se coucher par terre. Si elle s'endormait, les pointes lui transperçaient lentement la chair.
Le supplice du rat
Cette technique consistait à mettre un rat dans un seau placé au niveau du ventre de la victime. Le bourreau chauffait l'extrémité de l'objet, pour s'échapper, le rat rongeait et griffait les entrailles de la victime.
La fille du bourreau
Les pieds, les mains et la tête étaient positionnés dans les trous à cet effet, la victime était ainsi contorsionnée et souffrait de nombreuses crampes. Parfois, le bourreau prenait un malin plaisir à appuyer fortement sur les épaules de la victime, du sang pouvait sortir de tous les orifices. Cette technique était utilisée pour obtenir des aveux, pour punir quelqu'un, mais pouvait également entraîner la mort.
La cage
Comme son nom l'indique, la cage de la torture était une cage suspendue dans les airs, à un arbre ou à une potence. Le condamné enfermé dedans finissait dévoré par les oiseaux à la vue de tous.
Certaines cages étaient de dimensions telles que le supplicié ne pouvait s'y tenir ni assis ni debout, la position devenait vite inconfortable.
La vierge de fer ou Vierge de Nuremberg
La victime était placée dans une sorte de sarcophage muni de nombreuses pointes. Réservée aux hérétiques, cette méthode de torture était lente et douloureuse : les portes se refermaient lentement sur le condamné, les pointes de fer lui transperçant peu à peu la peau.
La roue
La roue qui consistait à attacher le supplicié sur une croix de Saint-andré creusée d'encoches profondes de façon à ce que certaines parties des membres soient placées sur ces vides, le bourreau frappait alors à ces endroits de manière à briser les os à l'aide d'une barre de fer. Bras, avant-bras, tibias et fémurs étaient tour à tour fracassés, pour finir il défonçait la cage thoracique. Le supplicié, hurlant de douleur, cassé de partout était alors attaché sur une roue fixée en haut d'un poteau, bras et jambes brisés pendant dans le vide, la face tournée vers le ciel pour y faire pénitence, tant et si longuement qu'il plaira à notre Seigneur les y laisser ainsi que le proclamait l'édit de François Ier du 4 février 1534 qui concernait essentiellement les voleurs de grands chemins.
Parfois, en plus de tourner, les victimes se faisaient brûler vive. Ensuite, le condamné était laissé en vie sur la roue jusqu'à que les insectes et les oiseaux viennent le dévorer.
Aucun criminel - même issu d'une classe sociale élevée - ne pouvait échapper à ce supplice qui, toutefois, ne concernait pas les femmes "à cause de la décence due à leur sexe". À elles : le feu, la potence ou la décollation.
La chaise à clous, ou chaise piquante, ou chaise des sorcières
Elle était principalement utilisée pour les interrogatoires. La victime s'asseyait sur une chaise, posait les bras sur les accoudoirs et le bourreau resserrait les liens au fur et à mesure en faisant également chauffer le trône à l'aide d'une flamme. De cette façon, la chaleur ramollissait la chair du condamné afin de permettre aux pointes de rentrer plus facilement dans la peau.
Le garrot
Instrument qui a beaucoup servi pour les exécutions finales.
Le gril
La cuisson et l'ébullition
La cuisson ou l'ébullition (réservée aux faux-monnayeurs qui étaient jetés ligotés dans l'huile ou l'eau bouillante),la flagellation (qui pouvait se donner à mort avec des lanières équipées d'objets propres à déchirer les chairs, les muscles alors, traversés, mâchés sous les coups répétés, partaient en lambeaux laissant apparaître les os).
La décapitation
La décapitation (peine de mort réservée aux nobles), la pendaison ou la hart (peine de mort donnée aux non nobles. Un vieil adage de droit français dit la hache au noble, la hart au vilain), l'enfouissement vivant (pour vol un homme était pendu mais considérant qu'une femme au bout d'une corde aurait offert un spectacle bien indécent l'enfouissement vive leur était réservé pour des condamnations similaires), les peines sont infinies on pourrait encore citer l'écorchement, la longue traîne, la massole...
Le bûcher
Comme son nom l'indique, celà consiste simplement en un gros tas de bois qu'on brûle, avec la victime attaché dessus. Parfois, pour abréger les souffrances, ou pra "humanité", la victime est étranglée avant qu'on allume le bûcher.
Les brodequins
Des chaussures auxquelles le pied s'adapte, en forçant.
La pince crocodile
Cette pince était utilisée uniquement contre les hommes et servait à râper la peau de leur pénis.
Le déchireur de seins
Le déchireur de seins servait à mutiler et à déchirer les seins des femmes. D'abord chauffé avant d'être utilisé, l'instrument ne laissait aucune pitié à ses victimes.
Le compresseur de tête
Cette machine a terrorisé de nombreuses personnes durant les siècles derniers. En effet, le bourreau tournait le vis jusqu'à ce que la mâchoire et le crane de la victime placés en dessous de la coupole se brisent.
La patte de chat
Cet instrument servait à extraire la chair humaine directement des os. Mais vu le manque d'hygiène, la plupart des victimes mourraient suite à des infections.
Le tunnel du crocodile
Un des membres du corps de la victime, accompagné de sa tête, étaient placés dans un trou qui était ensuite chauffé à l'aide d'une flamme. Cet instrument causait de multiples brûlures qui conduisaient généralement à la mort du condamné.
Le bambou
On plaçait la victime au-dessus d'un bambou. Cette plante qui pousse jusqu'à 90 cm par jour finissait par traverser le corps de la victime.
Machine à broyer les mains
Cette machine diabolique pour broyer les mains a été utilisée par l'église catholique au 15e siècle pour punir ceux qui ont des "mains gourmandes".
Estrapade
Des hérétiques mais aussi des déserteurs ont subi ce supplice qui a donné son nom à une place et une rue de Paris, où il fut pratiqué jusqu'en 1687. Au moyen d'une corde et d'une poulie fixée à une potence, le condamné était hissé par ses bras attachés dans le dos. D'en bas, le bourreau relâchait subitement la corde avant de la bloquer brutalement afin que le corps ne touche pas terre. Le choc terrible disloquait le malheureux. On répétait l'opération plusieurs fois.
Ainsi que les immersions, les fers brûlants, les mutilations diverses, les grésillons, les rouleaux à épines, le masque de la faim, ...
Même si certaines de ces tortures n'étaient pas infligées dans le but de tuer, les victimes finissaient souvent par succomber, notamment à cause des infections. Ces méthodes sont particulièrement sadiques et font froid dans le dos, mais il ne faut pas oublier que la torture a toujours été pratiquée, et existe encore de nos jours.
Tortures non usuelles
La cloche à ivrogne
Tous les châtiments n'étaient pas faits pour tuer, heureusement. Certains avaient le pouvoir d'embarrasser au plus haut point ses victimes, un moyen de les dissuader de recommencer. La cloche à ivrogne en faisait partie. Cette méthode, utilisée au cours des 16ème et 17ème siècles consistait à faire revêtir à l'alcoolique concerné une grosse barrique en bois contenant un trou pour y glisser la tête et deux autres pour les bras. Ainsi harnaché, l'incorrigible ivrogne, ayant du mal à évoluer, zigzaguant sans avoir bu une goutte, aurait été mieux sensibilisé aux dangers de l'alcool, en plus de jouir d'une belle humiliation.
Le dauphin de Risso
À l'époque de Napoléon, sur les bateaux, le châtiment réservé aux marins ayant commis une infraction mineure était appelé le dauphin de Risso. Le principe ? Lier les mains du malheureux effronté au dessus de sa tête puis verser plusieurs seaux d'eau gelée à l'intérieur des manches de son vêtement. Le nom de cette punition glaciale s'expliquerait par le bruit que faisait le pauvre moussaillon accablé, similaire à celui d'un dauphin de Risso, espèce de dauphin particulière, dont l'appellation commémore le naturaliste Antoine Risso.
La cangue
Le châtiment chinois par excellence au cours du 17ème siècle. Attifé d'un panneau de bois carré autour de son cou, le prisonnier ayant la malchance d'y goûter se voyait contraint de demander de l'aide à des passants pour s'alimenter, étant dans l'impossibilité d'atteindre sa bouche avec ses mains. Une certaine variante du pilori.
Le Welsh Not
Au 19ème siècle, était appliqué dans les écoles du Pays de Galles et en Angleterre le « Welsh Not » (littéralement : Pas de gallois), un système correctif pour dissuader les enfants de parler gallois, et leur inculquer l'anglais dès leur plus jeune âge. Si un enfant venait à enfreindre cette loi et parler délibérément sa langue maternelle, lui était alors passé autour du cou un petit bloc de bois gravé des initiales W.N. Si le jeune détenteur de ce collier empoisonné venait à entendre un autre enfant parler sa langue, il pouvait alors lui déléguer le morceau de bois. À la fin de la journée, l'enfant qui avait le totem tant redouté autour du cou se faisait rouer de coups.
Le tapis de course
Même si le tapis de course a été un instrument de torture physique en 1817, il n'en reste pas moins un ancêtre du tapis de course sur lequel nous transpirons aujourd'hui dans nos salles de sport préférées. Introduite dans la plupart des prisons anglaises, cette méthode de châtiment épuisante consistait à faire courir ou marcher un prisonnier des jours et des jours durant, ou des heures pour les plus chanceux, à l'aide d'un mécanisme faisant appel à une roue hydraulique, à l'image des roues pour chevaux.
Judicium Dei / Jugement de Dieu
Le jugement dernier est souvent arrivé dans les salles de tribunal, si on ose les appeler de la sorte. Le jugement de Dieu, ou Judicium Dei, est un châtiment qui aurait scellé le sort de plusieurs accusés, preuve à l'appui ou non. Lors d'un procès entre deux parties, il était souvent impossible à cette époque de départager une victime d'un accusé. Ainsi, la cour s'en rendait à Dieu, le considérant comme meilleur juge. Duels, brûlures ou même simples faits de hasard, les accusés se voyaient attribuer des punitions plus sordides les unes que les autres, qui auraient soit-disant permis de prouver leur innocence. Si un accusé ne s'en sortait pas, c'est que la victime avait mérité sa mort. Sinon, c'est que Dieu les avait graciés, et avait rendu son verdict à leur place.
Le scalpage / pitchcapping
Le scalpage, ou plus précisément le pitchcapping, aurait été une forme de torture utilisée par les forces militaires lors de la Révolution Irlandaise de 1798, pour marquer au fer les rebelles. Le pitchcap (littéralement casquette de goudron) était une sorte de chapeau conique créé de toutes pièces à partir d'un vêtement ou d'un tissu à portée de main. Le bourreau remplissait ce morceau de tissu avec une sorte de goudron bouillant, administrant à sa victime le mélange fatal en l'appuyant sur son crâne bientôt scalpé.
Le piquet
Utilisé pour punir les criminels à la fin de l'ère médiévale en Europe, le châtiment du piquet consistait à planter un poteau en bois affûté dans le sol, et d'y suspendre le scélérat à l'aide d'une corde attachée à son poignet, de telle manière qu'il ne puisse poser qu'un seul pied sur le poteau aiguisé. Des heures durant, la victime devait tenir, soit en choisissant de privilégier ses poignets, soit ses pieds.
La sanction n°1
Lorsque la flagellation fut abolie par les Anglais en 1881, les autorités militaires durent trouver un nouveau moyen de punir les délinquants coupables d'infraction mineure (alcoolisme, par exemple). La sanction N°1 aurait vu le jour, en vigueur jusqu'en 1920, tout de même. Attachée plusieurs heures par jour, la victime était surveillée régulièrement par un officier qui vérifiait sa posture. Plutôt considérée comme une simple humiliation, cette sanction numérotée aurait quand même pu mettre en danger la vie de plusieurs humiliés, certains auraient été attachés à des wagons de train, en plein tir d'obus adverse.
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